France, 1907 : Chose de peu de valeur, de nulle importance.
Il y a là, au premier rang, un Marseillais plein de verve et de fougue, un capitaine du 3e escadron nommé Barban. En vieil Africain qu’il est, car il a passé la moitié de son existence en Algérie, il se moquait des pierrrots et des bleus qui prétendaient avoir reçu le baptême du feu quelques jours auparavant. Les escadrons avaient en effet servi de cible pendant une demi-heure aux batteries allemandes, mais tout cela était de la petite bière, racontait-il. Changeant de ton cette fois, il s’écrie : — Aujourd’hui, mes frères, est le baptême du feu de tous les diables. Gare aux têtes, surtout ceux qui les ont trop près du bonnet !
(Georges Bastard, Un Jour de bataille)
Ce journaliste intrigant
Gagnant cent mille francs par an,
Celui-là c’est pas d’la p’tit’ bière.
(Ed. Mony, La Chanson du Petit Sucrier)